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Élaguer la science dans la littérature pour la jeunesse : un renoncement français ?
Estelle Blanquet  1, 2@  , Eric Picholle  3, 4@  
1 : Centre de Recherches en Histoire des Idées  (CRHI)  -  Site web
Université de Nice Sophia-Antipolis : EA4318
2 : Laboratoire Cultures – Éducation – Sociétés  (LACES EA 4140)  -  Site web
Université de Bordeaux (Bordeaux, France)
ESPE Aquitaine -  France
3 : Centre d'Analyse des Processus en Éducation et en Formation  (CAPEF)  -  Site web
Université de Nice Sophia-Antipolis
Université de Nice -  France
4 : Laboratoire de Physique de la Matière Condensée  (LPMC)  -  Site web
CNRS : UMR7336

La science-fiction est traditionnellement une littérature militante dont les productions pour la jeunesse sont un support de transmission aussi bien de concepts scientifiques que d'une certaine vision de la science. Pourtant si son impact sur la promotion de l'espace auprès de la jeunesse américaine est largement reconnu, on ne trouve pas d'effet comparable sur la jeunesse française, malgré la présence d'ouvrages jeunesse traduits en français d'un auteur militant, Robert Heinlein. La qualité des traductions pourrait fournir un élément d'explication, les traducteurs français ayant pendant des décennies fait preuve de la plus grande désinvolture en ce qui concerne le contenu scientifique des ouvrages qu'ils traduisaient. Nous analyserons l'exemple du Vagabond de l'espace, roman de Robert Heinlein, dont la traduction a longtemps présenté de nombreuses coupes, simplifications abusives et contresens.



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